Zoom sur la goélette La Belle Poule "Douarnenez 2004", régate de beaux voiliers (détail) - Peinture à l'huile sur toile - 2004 - Collection particulière - Le tableau entier en cliquant ici

Quelques lignes à propos du sujet de ce tableau marine à l’huile sur toile, de la goélette Belle Poule, à l’occasion de fêtes maritimes de Douarnenez :

La Belle Poule et l’Etoile sont les magnifiques goélettes jumelles de la Marine Nationale, employées pour l’amarinage et la formation maritime des jeunes recrues !

Elles sont basées à Brest et les amateurs pourront les admirer aisément du pont de Recouvrance lorsqu’elles font relâche dans leur port d’attache, dans ce cadre emblématique de la ville de Brest, qui offre au visiteur une vue privilégiée sur le château de Brest, la tour Tanguy, la rivière Penfeld et ses nombreuses embarcations grises ou noires.

Si elles ne sont pas visibles au pied du château, avec un peu de chance le promeneur pourra apercevoir depuis les hauteurs du château ou du jardin des explorateurs sur la rive droite, leurs silhouettes élégamment toilées navigant avec légèreté sur la rade de Brest…

De loin comme de près pour le novice, il est bien difficile de les différencier mais les connaisseurs ne les confondront pas. Il y a je crois, quelque détail qui permettra de distinguer assurément la Belle Poule de sa consœur l’Etoile…

La Belle Poule et l’Etoile sont des répliques de goélettes à hunier, autrement appelées goélettes paimpolaises. Ces dernières étaient de très beaux navires, à la ligne élégante et aux qualités manœuvrières équilibrées, qui furent déployées depuis la région de Paimpol pour la pêche à la morue en Islande, dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Lors de la seconde guerre mondiale, la Belle Poule et l’Etoile furent employées par les forces navales françaises libres, ce qui leur vaut aujourd’hui d’arborer sur leur mât de beaupré, le pavillon tricolore à la croix de Lorraine.

Outre leur mission de formation des jeunes marins à la manœuvre et à la navigation, les goélettes Etoile et Belle Poule sont aussi des vecteurs privilégiés de rayonnement et de lien avec la nation pour son propriétaire, la Marine Nationale. Elles brillent ainsi très souvent pour notre plaisir à tous en belle saison, à l’occasion des nombreux rassemblements de vieux gréements et voiliers traditionnels qui égayent les ports de la façade Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord (Tonnerres de Brest bien entendu, fêtes maritimes de Douarnenez, Armada de la Liberté à Rouen…)

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Pour la quatrième année consécutive, la commune de Corsept organise cet automne son salon du livre, les 12 et 13 octobre 2013, salle Joseph Clavier, 12 rue de la Mairie.

Petits ou grands lecteurs de la région, vous pourrez profiter de ce sympathique rendez-vous pour venir nombreux à la rencontre du cortège enthousiaste des écrivains participants !!!

Cette année, l’académie des arts et sciences de la mer est l’invitée d’honneur du festival de cette commune de Loire Atlantique située dans le pays nantais et le pays de Retz, sur la rive sud de l’estuaire de la Loire, entre Saint-Nazaire, Paimboeuf et Saint-Brévin-Les Pins.

Vous y rencontrerez notamment Pierre-Emmanuel Lebonnois, Pierre Livory, Olivier Merbau, René Moniot-Beaumont, Pierre Raffin-Caboisse, Catherine Vadon et Jean-François Zapata, les écrivains de l’Académie.

Leurs stands seront égayés de peintures, de sculptures et de maquettes navales d’artistes de l’Académie : Henri Belbéoc’h, Robert Boston, Gaby Bourlier, Hubert Cartahu, Pierre-Arnaud Lebonnois de Nehel, Joris Le Dain, Pierre Raffin-Caboisse, Bernadette Mauro, Jean-Yves Mazéas et moi-même !

Enfin, deux conférences seront données par Catherine Vadon, le samedi 12 octobre à 16h00 et par Pierre-Emmanuel Lebonnois le dimanche 13 octobre à 16h00. Rendez-vous sur le site de l’académie des arts et sciences de la mer pour plus de renseignements !

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Détail d'une peinture marine de La Granvillaise, un voilier traditionnel construit en 1990 à l’image de La Rose Marie, une bisquine construite un siècle plus tôt, en 1897.

Comme sa consœur La Cancalaise, je l’ai peinte à plusieurs reprises !

Les bisquines étaient des bateaux utilisés pour la pêche et le dragage des huitres dans la baie du Mont Saint-Michel au XIXème siècle. On les rencontrait alors en grand nombre de Saint-Malo à Granville. Avec leur profil imposant mais élancé, les bisquines étaient connues pour être des bateaux rapides, stables et puissants sous voiles, avec jusqu’à plus de 400 m2 de voilure.

Leurs représentantes actuelles, La Granvillaise et La Cancalaise portent encore aujourd’hui le gréement le plus important de tous les bateaux de pêche traditionnels français !

L’association des vieux gréements granvillais à Granville, et sa consœur l’association de la Bisquine Cancalaise à Cancale, ont a redonné vie à ces voiliers traditionnels qui avaient disparu, en portant le projet de construction de la Granvillaise et de la Cancalaise.

Pour le plaisir des novices comme des amateurs avertis qui souhaitent vivre par eux-mêmes la puissance de ces navires, les deux associations proposent aujourd’hui des balades et sorties en mer d'une demi-journée, une journée ou plus, en groupe ou en individuel, au départ de Granville, vers Chausey, Cancale ou les Iles Anglo-Normandes…

Plus de renseignements sur les sites internet des associations, l’association des vieux gréements granvillais et l’association de la Bisquine Cancalaise !

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