Voici, toujours avec une peinture à l’huile sur toile, un tableau qui montre l’ambiance sereine et calme d’un port breton pourtant plein de l’agitation et de la vie des marins pêcheurs : le port bigouden du Guilvinec (le port du Guilvinec est assurément un des principaux ports de pêche bretons et même français !)

Cette ambiance bien calme se cale sur le rythme des marées. Elle ne se goûte pas sur les quais du port de pêche ou sur le tarmac de l’espace dédié aux carénages de la flotte de pêche, côté Treffiagat.

On peut en fait s’imprégner de sa beauté simple du côté de l’arrière-port, où çà et là, des navires de pêche et de plaisances attendent patiemment de pouvoir reprendre la mer et en profitent parfois pour se refaire une santé.

La scène est saisie à marée basse, ce qui accentue encore la quiétude du lieu. Les bateaux de pêche ou autres coques que l’on peut y voir paraissent en effet bien loin de pouvoir reprendre la mer, échoués sur une vase lourde qui les tend à les aspirer sur la terre ferme, et ceci bien qu’elle s’en défende, en se parant de ridules qui tentent de donner une apparence de mouvement pourtant vain.

A marée basse, le bleu ou le vert de la mer laissent aussi place à des couleurs que certains pourront juger moins éclatantes : mais pour les Bretons et autres gens habitués à ces phénomènes de marées, les teintes grises ou verdâtres de ces zones de vase ont pourtant une grande beauté, avec des teintes tout aussi subtiles que celles que renvoient les flots.

Voilà, j’espère avoir convaincu ceux qui trouvent un peu tristes les paysages d’estrans à marée basse, qu’ils ont une grande beauté et une belle énergie, certes différentes de celles qui animent les flots !

A bientôt

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Petit détour vers le Finistère Nord, dans la thématique des plages bretonnes, avec cette image en peinture à l’huile, de la plage de Portez dans la commune portuaire et balnéaire du Conquet, que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter dans un article précédent (non, ce n'est pas la peinture réalisée pour la démo de la revue "plaisirs de peindre").

Accessible en quelques minutes à pied depuis le centre de la commune du Conquet, à deux pas du port, la plage de Portez offre un cadre abrité et bien exposé, favorable aux parties de plage en famille. Les eaux y sont très souvent limpides et de cette jolie teinte qui a donné son nom à la mer d’Iroise.

Le tableau montre la vue qui s’offre aux promeneurs lorsqu’ils s’engagent sur le sentier qui monte à l’extrémité sud de la plage, vers la pointe Saint-Matthieu et, bien plus près :-), vers la pointe du renard où sont érigés l’antenne et les locaux de l’ancien centre radio-maritime du Conquet, appelé aussi Le Conquet radio, qui avait à sa construction en 1952, pour mission de conserver un contact radio, en moyenne fréquence, avec les navires croisant dans une vaste étendue allant des eaux du golfe de Gascogne à la mer d’Irlande. Le centre, fermé au début des années 2000, a été reconverti et abrite désormais notamment les services du Parc naturel marin d’Iroise.

A l’horizon, on devinera l’archipel de Molène, que les non initiés mais cinéphiles et amateurs de football ou de comédies, auront peut être découvert il y a quelques années « Les Seigneurs », le film d’Olivier Dahan, ayant réuni une jolie brochette d’acteurs célèbres : José Garcia, Jean-Pierre Marielle, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Omar Sy, Ramzy, Joey Starr… autour de la vraie vedette du film qui n’était autre, bien entendu, que l’île de Molène ;-) ! Et encore au delà, mais ici on ne la devine pas, l'île d'Ouessant.

Plus près en partie droite de la peinture, on apercevra aussi, derrière la « latérale bâbord » de couleur rouge, qui marque l'accès au port, l’extrémité de la pointe de Kermorvan appréciée des promeneurs le dimanche, avec son phare, tour ramassée et massive de section carrée.

Pour la petite histoire, le phare de Kermorvan qui est le phare à terre "le plus à l'ouest" de France… Ce qui vous rappellera que si vous vous aventurez au bout du bout du Finistère, ici au Conquet comme à la pointe du Raz un peu plus au sud, vous vivrez dans les deux cas, cette expérience d’arriver « au bout de la terre » et d’imaginer, au-delà des quelques îles qui forment les derniers remparts avant la haute mer, les périples maritimes qu'on vécu tant de marins et d’aventuriers sur la route de l'Amérique !

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La pointe du Raz est emblématique de notre pointe Bretagne !

La pointe du Van, sa sœur cadette, s'élance un peu plus au nord de la célèbre pointe du Raz, au delà de la baie des Trépassés (lorsqu'il fait beau, l'endroit est si charmant qu'on aurait tendance à oublier que dans les parages par mauvais temps, la mer ne fait pas de cadeaux !). N'ayant pas l'allonge de sa sœur aînée, elle tente vainement de lui ravir la vedette. Pourtant, elle est de toute beauté... En témoigne ici sur le site de la pointe du Van, la chapelle Saint-They et les landes fleuries qui l'entourent.

Sans oublier, en arrière plan, la pointe du Raz... qui se prolonge telle une étrave dans les eaux agitées du raz de Sein, connu des marins et navigateurs coutumiers des côtes bretonnes.

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